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Pourquoi suis-je si fatigué.e?





Fatigue accrue, irritabilité, stress, troubles du sommeil.

Quand le repos n’est plus assez conséquent, c’est la machine entière qui s’emballe et disjoncte.



 

De la fatigue passagère à l’épuisement : faisons le point


Il me parait important tout d’abord d’éclaircir les différents paliers de fatigue.



La fatigue correspond à un manque d’énergie


Elle arrive de manière tout à fait naturelle après un effort intense (physique ou intellectuel), ou après un repos insuffisant.


Être fatigué.e après une séance de sport, une soirée prolongée ou une mauvaise nuit est, de ce fait, tout à fait normal.

Rien d’inquiétant donc et les ressources vitales seront retrouvées rapidement après une ou deux nuits de sommeil de qualité (selon l’âge ^^) .



La fatigue qui s’installe est, elle, à prendre en considération avec plus d’attention !

Elle témoigne d’un déséquilibre entre :

  1. le mode de réactivité (moments où vous mobilisez votre énergie pour l’accomplissement d’une tâche)

  2. le mode de récupération (durant lequel, par définition, vous mettez votre corps et votre esprit au repos).


Si vous ressentez que votre état de fatigue s’intensifie, alors soit votre mode de réactivité n’arrive plus à se réguler, soit votre mode de récupération est moins qualitatif.


Avec les conséquences sur votre état interne, mais aussi votre vie personnelle et professionnelle !



L’épuisement prend le relais si la situation perdure


A ce stade, les ressources ne sont plus suffisantes pour rétablir le déficit de récupération.

Vous avez pioché dans vos réserves et la durée de la situation fait que vous ne parvenez plus à les reconstituer.


Stress chronique et surmenage vous conduisent petit à petit à un état anxieux et les troubles du sommeil apparaissent (la réactivité n’arrivant plus à diminuer correctement).


Sur ce point, nous ne sommes pas tous égaux.

La durée de résistance varie d’un individu à un autre.




 


Pourquoi les « hyper » sont-ils plus fatigués ?


Cet item concerne aussi bien les HPI que les personnes hautement sensibles.


J’ai évoqué les circuits de la réactivité et de la récupération.

C’est deux modes physiologiques de gestion des ressources sont gérés par notre système nerveux :

  • le système nerveux sympathique (SNS) s’occupe de la réactivité, notamment avec la production par les glandes surrénales de cortisol et d’adrénaline.

  • le système nerveux parasympathique (SNP) régule la phase de récupération : mise au repos des glandes surrénales et production de sérotonine, mélatonine et gabas.

Ce qu’il vous faut retenir, c’est que les « hyper » ont structurellement une réactivité exacerbée.


Et oui, vous êtes quasi en permanence en train de ressentir, penser, anticiper, analyser, créer, imaginer……donc pas ou peu de repos pour votre SNS !

Je vous en parle davantage dans l’article :


A cela ajoute l’intensité de la perception et de la gestion des stimuli. Autant dire que votre SNS est sur-sollicité.

De plus, le besoin d’aider les autres et la difficulté à dire non (ça vous parle !?) font que les ressources de récupération s’amenuisent.

Peu de moment de répit pour votre corps et votre esprit !


On pourrait dire « oui, mais la nuit, on récupère » !


Tout à fait, sauf que….. les hypers ont souvent un profil anxieux (les glandes surrénales sont très actives) et les nuits sont parfois perturbées.


J’entends régulièrement les personnes que j’accompagne se plaindre de :

  • Difficultés d’endormissement

  • Réveils nocturnes

  • Sommeil non récupérateur avec la sensation que le mental ne se met jamais en pause

  • Micro réveils

  • Insomnies totales


Les ressources s’amenuisent petit à petit et ne font malheureusement qu’intensifier les difficultés car le circuit de la récupération est impacté.




 

Quand faut-il intervenir ?


Je répondrai bien AU PLUS VITE, sauf que…

Les « hyper » ont une forte aptitude à la compensation.


Ainsi, votre fatigue est souvent masquée par une hyper réactivité nerveuse.

Les signaux qui doivent vous mettre la puce à l’oreille (drôle d’expression) :

  • La régularité des coups de fatigue en journée

  • La difficulté à vous relaxer : dur d’arrêter de penser à quelque chose ou de vous reposer avec une sieste par exemple

  • Les difficultés de concentration : difficile de lire un livre ou un texte long sans décrocher, petits oublis fréquents (où sont mes clés ?), perte de mots ou confusion du langage…

  • L’hyperémotivité (je veux dire que vous êtes encore plus à fleur de peau que d’habitude), l’anxiété accrue, le moral en baisse

  • Les douleurs physiques : difficultés respiratoires ou oppressions dans la poitrine, tensions lombaires ou cervicales, difficultés digestives…

  • Les troubles alimentaires avec des compulsions diurnes ou nocturnes

  • Les problèmes de sommeil (of course!) : endormissement long, réveils nocturnes, insomnies…

A ce stade, il est important d’agir !


3 pistes d’amélioration


Si les symptômes sont importants et installés depuis longtemps, un rdv avec votre médecin et un bilan sanguin semblent être un premier pas à faire.

N’hésitez pas à lui demander de faire un point sur vos taux de magnésium (les « hyper » sont de grands consommateurs) et de cortisol.


  1. La complémentation alimentaire peut être un des leviers pour vous aider à réguler ces troubles. Les probiotiques, les plantes adaptogènes ou d’autres aux vertus sédatives seront d’une aide précieuse. Entourez-vous de professionnels.

  2. la cohérence cardiaque est une vraie ressource d’un point de vue psychocorporel. En adaptant le bon programme, vous pourrez, grâce à votre respiration, influer sur votre système nerveux. C’est une méthode qui calme l’emballement de la réactivité et qui convient aux petits comme aux grands.

  3. la structure horaire de votre corps, il conviens d'essayez au maximum de la respecter. Nos pics de réactivité se situent structurellement entre 8h et 11h, puis 16h et 20H . Profitez de ces plages horaires pour les activités qui mobilisent votre attention ou les activités physiques.


 

Si vous souhaitez plus de renseignements sur les techniques psycho-corporelles et énergétiques qui peuvent vous permettre de :

  • Réguler l’activité cérébrale

  • Evacuer les sources originelles des troubles

  • Ordonner l’information au niveau de votre schéma corporel.

Vous pouvez me contacter par téléphone ou prendre rendez-vous directement ici pour un accompagnement.

Je vous remercie pour le soutien que vous m’accordez en partageant et commentant les articles.


Votre santé mentale est aussi importante que votre santé physique, prenez en soin !

Coeurdialement,

Amélie


PS: Pour ceux que ça interpelle, voici l'origine de l'expression " avoir la puce à l'oreille " :)








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